Qui sommes nous

Le Burkina Faso est l’un des pays les plus pauvres du monde. Il est parmi ceux ayant le plus faible taux d’alphabétisation. Moins de 6% des jeunes Burkinabè ont accès à l’Université et très peu de filles ont la possibilité de poursuivre des études au-delà du cycle secondaire.

BWEF est une petite organisation à but non lucratif dirigée par Fred Eckhard, ancien porte-parole de Kofi Annan, secrétaire-général des Nations Unies. Prenant appui sur un réseau local de solidarité créé en 2009 au Burkina Faso, Fred a mis en place une structure de volontaires pour sélectionner les bénéficiaires et les soutenir selon leurs besoins.

Les candidatures des jeunes filles toutes issues de milieux très pauvres sont examinées, avec l’assistance de partenaires locaux, par Fred Eckhard lors de sa visite annuelle dans le pays. 

Actuellement, nous avons 25 étudiantes inscrites dans des universitée publiques et privées ou des collèges et lycés des trois principales villes : Ougadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou.  Les coûts moyens pour obtenir un diplôme en trois ans sont inférieurs à 1000 euros (930 €) et atteignent 2 000 € pour un Master.

En 2019/2020, BWEF apportera plus de 25 000 € pour soutenir 25 boursières dont sept nouvelles étudiantes en première année.

En plus des frais d’inscription, nous fournissons des aides pour le logement, le transport, les repas, l’hygiène et des soins de santé.

Nous avons reçu une donation d’ordinateurs d’occasion de la part du Rectorat de Rennes en France. Dans un pays où les livres sont rares, l’ordinateur est un outil essentiel.

Tous nos efforts convergent en faveur de la construction d’un réseau de jeunes femmes éduquées responsables et capables de soutenir à leur tour d’autres jeunes filles Burkinabè.

France, Etats-Unis, Suisse

BWEF s’est développé en procurant des aides finacières et une assistance à des jeunes filles grâce à des contacts directs avec elles et leurs familles et avec l’encadrement bienveillant de volontaires sur place. Par ces modestes actions en matière d’éducation des filles, BWEF contribue à la création d’une classe moyenne dans un pays pauvre du Sahel.

Après la création de BWEF sous forme d’une association en France en 2011, Jan Eckhard, le fils de Fred, a lancé une association-sœur aux Etats-Unis, sous le nom « Chance for Change ». Puis en 2018, quelques semaines après la disparition de Kofi Annan, et avec le soutien de sa veuve Nane Annan, Fred a créé à Genève une Fondation de droit suisse avec les mêmes objectifs. Les trois organisations sont à but non-lucratif et bénéficient de l’exemption de taxes sur les donations dans leurs pays respectifs.

L’idée de Fred

« Quand j’ai quitté l’ONU pour prendre ma retraite en 2005 avec mon épouse Kathryn, nous nous sommes installés en Bretagne où nous avons trouvé la maison de nos rêves avec vue sur la mer. Un véritable paradis ! Je me suis alors demandé s’il n’était pas temps pour moi de redonner quelque chose à mon tour. 

« Et comme cela arrive parfois, les circonstances m’ont aidé. La propriétaire qui nous a vendu notre maison, Gilberte Saint-Cast avait créé une petite organisation humanitaire au Burkina Faso pour aider des jeunes filles à terminer leurs études secondaires.

« J’ai ainsi accompagné Gilberte et son mari en 2009 et 2010, pendant deux semaines, au Burkina. Au cours de ces deux visites, ce qui m’a frappé le plus, outre l’immense pauvreté des gens, c’est leur optimisme et leur volonté de travailler dur pour une vie meilleure. «

Partenaires

BWEF n’existerait pas sans l’assistance essentielle de plusieurs partenaires sur le terrain  qui proposent des candidates à prendre en considération, qui assurent l’administration et maintiennent le contact sur place avec les bénéficiaires à tous les niveaux. Nos partenaires assistent aussi les boursières pour qu’elles réussissent dans leurs études.