Tout a commencé à partir de cette ONG fondée en 2000 par Gilberte Saint-Cast en France et le Père Kaboré à Koudougou. Ils ont apporté une aide à 45 élèves par an inscrites en secondaire. Nous avons complété cette aide à toutes celles qui avaient obtenu le baccalauréat et à d’autres appelées à poursuivre une formation supérieure.

C’est notre chef d’orchestre à Ouagadougou. Sa profession de consultante en management lui permet de dégager du temps pour BWEF. Elle gère la comptabilité, signe les chèques et nous adresse chaque mois son rapport avec le relevé et l’état des comptes à la banque. Elle assure aussi le lien entre les étudiantes et organise des rencontres pour qu’elles se connaissent et se rendent service mutuellement

Christine est l’assistante de Christiane et travaille à temps plein pour elle. Sous sa supervision, elle est chargée de l’administration, des comptes, des ressources humaines. Diplômée en comptabilité et et en gestion des ressources humaines elle est notre seule salariée. Christine est le point focal des étudiantes et suit à la fois leurs besoins spécifiques et leur situation. Elle organise pour elles des sessions d’information ou des programmes sur la santé, la sexualité aussi bien qu’un atelier pour progresser en informatique.

Djénéba nous a été présentée par un membre de notre Conseil d’administration. Elle travaille au sein d’un groupe qui possède des cliniques dans les trois villes où nos boursières poursuivent leurs études. Il y a là des médecins, des gynécologues, des infirmières en permanence et un centre d’accueil et d’orientation pour les soins de santé. Il a été convenu que notre Fonds Santé rembourse les coûts des étudiantes prises en charge dans ces cliniques.

Grâce à un don de 6 000 francs suisses du Cercle Féminin de l’ONU à Genève, nous avons créé un fonds spécial pour couvrir tous les frais médicaux de nos bénéficiaires. Le Dr. Etienne Traoré qui a dirigé le bureau de l’OMS à Ouagadougou administre ce fonds sur une base volontaire.

David, informaticien au Rectorat de Rennes, a obtenu de ses supérieurs la possibilité de nous donner des ordinateurs d’occasion à la suite de leur remplacement par l’établissement scolaire. David les a nettoyés, réparés et nous les a offerts. Grâce à lui, pratiquement toutes nos boursières ont pu en bénéficier.

Une fois obtenus les ordinateurs, il nous fallait organiser la formation. C’est Hamado Kindo, créateur d’une start-up informatique « Fasodia », Burkinabè rencontré à Rennes qui a nous a aidé en acceptant de faire une séance spéciale de trois jours en juillet 2019 pour nos étudiantes.